Le Vision Pro est arrivé sur le marché américain le 2 février dernier. L’ordinateur spatial d’Apple, que nous avons longuement testé, suscite une montagne de réactions contrastées, que ce soit à cause de son approche unique, des défauts inhérents à cette première version, ou encore de son prix de départ exorbitant de 3 500 dollars.
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Mark Zuckerberg déçu par le Vision Pro
Le casque de réalité mixte a évidemment attiré l’attention de Mark Zuckerberg, fondateur de Meta et fervent défenseur du métavers. Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram ce mercredi 14 février, le milliardaire révèle avoir testé l’ordinateur spatial de son concurrent… et d’avoir été déçu par la proposition, qu’il juge inférieur au Quest 3 conçu par Meta :
« Je m’attendais à ce que le Quest offre le meilleur rapport qualité-prix pour la plupart des gens, puisqu’il coûte sept fois moins, mais après avoir testé le Vision Pro, je ne pense pas que le Quest soit juste un meilleur rapport qualité-prix ».
Pour Mark Zuckerberg, le Meta Quest 3 « est un meilleur produit, point » que le Vision Pro. Aux yeux du PDG de Meta, le prix n’est pas le seul avantage du Quest, qui est vendu 549,99 euros en France, face à son rival. L’homme assure que les deux casques « ont des atouts différents », mais que, « dans l’ensemble, Quest est meilleur pour la grande majorité des choses pour lesquelles les gens utilisent la réalité mixte ».
Un casque plus confortable que le Vision Pro ?
Il met en exergue le confort d’utilisation du Quest 3 par rapport au Vision Pro. Comme le souligne Zuckerberg, le Quest de troisième génération ne pèse que 516 g, contre 650 g pour le Vision Pro. Apple a pourtant tout fait pour tirer le poids du casque vers le bas. La firme a notamment décidé d’alimenter le Vision Pro par une batterie externe. Malheureusement, toutes les technologies embarquées, comme les écrans, ont fini par peser. Ce poids élevé joue évidemment dans le confort d’utilisation. Lors de notre test, nous avons d’ailleurs trouvé que la lourdeur de l’accessoire finit irrémédiablement par se faire ressentir. Le patron de Meta pense que cet écart au niveau du poids fait « une grosse différence sur la tête » et qu’in fine, le Quest mieux taillé pour « se déplacer, jouer à des jeux, aller voir des amis, sociabiliser ou faire du sport ».
Par ailleurs, Zuckerberg rappelle que le Quest 3 permet d’accéder à une montagne de contenus en réalité virtuelle et augmentée. Fraichement lancé, le Vision Pro doit se contenter de 1000 applications taillées pour visionOS, son système d’exploitation. Nul doute que ce chiffre va grimper dans un avenir proche… au grand dam de Meta.
Une pub pour le Quest 3
Finalement, la vidéo ressemble plus à une publicité pour le Meta Quest 3 qu’à un test du Vision Pro. Mark Zuckerberg s’est simplement servi de l’intérêt suscité par le casque d’Apple pour mettre en avant son propre appareil, dans l’espoir de doper les ventes. Ainsi, il ne s’attarde pas vraiment sur les véritables atouts de l’ordinateur spatial, comme l’écosystème Apple, la vidéo « passthrough » et les performances générales. Il concède cependant que le système de suivi oculaire, qui permet d’interagir avec l’interface, est très bien conçu. C’est pourquoi Meta compte utiliser une technologie analogue sur le prochain Quest. Pour mémoire, un système de suivi similaire est déjà inclus dans le Quest Pro.
Ce n’est pas la première fois que Zuckerberg évoque le Vision Pro d’Apple. Peu après la présentation à la WWDC, le milliardaire avait déjà assuré que l’ordinateur spatial faisait ressortir les grandes différences stratégiques entre Meta et Apple :
« Je pense que leur annonce met vraiment en évidence la différence des valeurs et de la vision que nos entreprises apportent d’une manière que je juge très importante. Le Quest consiste à faire interagir les gens d’une nouvelle manière et à les rapprocher, tout en les incitant à être actifs et à faire des choses ».
A contrario, le Vision Pro est plutôt destiné à « une personne assise seule sur un canapé », regrette Mark Zuckerberg.Par le passé, le créateur de Facebook a estimé qu’Apple était l’ultime rival de Meta sur le terrain de réalité virtuelle et augmentée. Les deux concurrents ont une philosophie et une approche tout à fait différente, avance Zuckerberg. Alors que Meta conçoit des casques pour le grand public avec des technologies dites ouvertes, Apple privilégie des accessoires haut de gamme, réservés à une poignée de fans, et équipés d’un écosystème fermé.
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Source : Instagram
