En réponse aux enregistrements qui ont fuité récemment, Mark Zuckerberg a décidé de live streamer une session de questions-réponses avec ses employés. L’exercice est routinier, mais c’est la première fois qu’il est retransmis en direct. Le but de l’opération ? Être le plus transparent possible, à l’occasion d’une expérience qui ne sera toutefois pas forcément renouvelée.
Pendant plus d’une heure, le jeune patron a interagi avec l’assemblée qui l’a questionné sur la réussite des nouveaux produits ou sur l’actualité, qui ne concernaient pas forcément Facebook. Mark Zuckerberg a par ailleurs répondu aux attaques de la sénatrice Elizabeth Warren, l’étoile montante de la primaire démocrate pour la présidentielle, qui a pour ambition de démanteler des géants de la tech.
La première Q&A diffusée en direct
« Essayons de ne pas la contrarier davantage », a commencé par répondre le fondateur du réseau, sous les rires de l’assemblée.
Le patron de Facebook a répété son intention de l’empêcher de parvenir à ses fins si elle était élue, tout en insistant sur les valeurs qu’il souhaitait avant tout défendre, en termes de liberté d’expression.
« Je préfère que quelqu’un soit élu, même si je ne suis en rien d’accord avec cette personne – ce qui n’est pas le cas ici – que de l’empêcher de s’exprimer », a-t-il assuré, comme gage d’impartialité.
La fin de la culture du silence ?
D’autres sujets moins centré autour de Facebook ont été mis sur la table, notamment la propre fortune du jeune patron.
« Personne ne mérite d’avoir autant d’argent », a-t-il réagi par rapport à une déclaration de Bernie Sanders, candidat à l’élection présidentielle de 2020, qui a tweeté que les milliardaires « ne devraient pas exister ». « Si vous faîtes quelque chose de bien, vous êtes récompensé, mais je pense en effet que ça peut devenir déraisonnable », a estimé Mark Zuckerberg, qui est un des plus jeunes milliardaires au monde.
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