A l’évocation du nom de Marimba, tous ceux qui ont vécu les premières heures de l’aventure internet seront pincés d’émotion. On se souvient en 1996 de cette étoile montante, venue de Californie. Marimba resurgit après des années de mutisme, estimant son offre technologique de gestion des évolutions logicielles et de télédistribution d’applications, suffisamment mûre pour s’engager dans une stratégie commerciale plus agressive. A ce titre, le Californien démarre officiellement ses opérations en France, avec, à la clé, une première grosse référence, le Crédit Agricole.“De 1998 à fin 2001, un gros travail souterrain a été mené par notre équipe de R & D pour muscler la couverture fonctionnelle de notre produit”, explique Jean-Pierre Ullmo, à qui incombe la direction de la filiale hexagonale. Depuis 1997, les dépenses de R & D n’ont jamais été inférieures à 25 % du chiffre d’affaires annuel.L’architecture technique de Castanet, nom aujourd’hui disparu de la solution de Marimba à ses débuts, reste inchangée ; elle se base toujours sur trois concepts : le canal (channel), autrement dit l’application et les données à télédistribuer, le serveur de transmission (transmitter) qui dialogue avec un ” tuner “, module installé sur les postes à mettre à jour. Une configuration qui tire parti à 100 % du réseau internet, le protocole de Marimba reposant sur HTTP. Jadis focalisé sur la télédistribution d’applets Java, l’éditeur a largement élargi sa cible. En substance, il faut souligner sa prise en compte des packages d’installation Microsoft (MSI), des clients d’applications, comme SAP ou Siebel ; des serveurs (Unix, Linux, Windows 2000, Citrix, Windows Terminal Services) ?” nombre de demandes concernent des projets de migration à Windows 2000 ; et enfin des assistants personnels ?” un tuner est disponible pour les terminaux Pocket PC.
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