Dure semaine pour les quelques milliers d’employés de MarchFirst aux Etats-Unis ! Après avoir perdu leur travail à la suite de la mise en faillite de leur société, ils vont maintenant devoir intenter une action devant la justice américaine pour espérer toucher un jour une quelconque indemnité de licenciement.MarchFirst, ex-numéro un mondial des agences interactives, est placé depuis le 12 avril dernier sous la protection de la loi américaine sur les faillites. En pratique, cela signifie qu’il appartient maintenant à la justice de déterminer si la société peut encore payer ses dettes, à qui et sous quelle forme.Encore faut-il que les créanciers se manifestent. Dans l’affirmative, ils viennent s’ajouter à une longue liste, au sein de laquelle certains sont plus prioritaires que d’autres…Le fisc américain arrive naturellement en tête, suivi de grosses entreprises, comme Microsoft ou le Crédit suisse First Boston, à qui MarchFirst doit respectivement 12 et 10,6 millions de dollars, selon des informations rapportées par le Wall Street Journal.A ce petit jeu, les ex-employés de la société font figure de bon derniers. Encore leur faudra-t-il prouver devant les tribunaux qu’ils sont fondés à recevoir des indemnités de licenciement. Une disposition contractuelle qui est loin dêtre automatique aux Etats-Unis.
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