Le Nouvel Hebdo :
Himalaya a été portée aux nues puis frappée de plein fouet par le krach. Comment survivez-vous ?Marc Semhoun : Le marché a été surévalué par un apport massif de capitaux. Quand la source s’est tarie de manière brutale, il a fallu prendre des mesures drastiques. Nous avons réduit nos coûts en supprimant 300 postes pour revenir à un effectif total de 400 personnes.Quelles sont vos perspectives pour 2002 ?Nous comptons atteindre l’équilibre au premier semestre, puis dégager un petit profit sur la seconde partie de l’année. Nous voulons clairement rester en Bourse, même s’il est trop tôt pour envisager des perspectives, étant donné notre cours actuel.N’avez-vous jamais regretté votre introduction en Bourse ?Cela m’est arrivé. Nous avons en quelque sorte été un produit pour les intermédiaires, qui nous ont poussés à nous introduire en Bourse. Nous nous sommes laissés entraîner. Himalaya a 12 ans. Pendant 9 ans, elle s’est autofinancée, comme une belle PME. Il est normal que nous ayons mal vécu notre dévalorisation boursière.
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