Nous sommes éditeur de logiciels et nous le restons, nous ne gérons pas de place de marché, explique Lori Mitchell-Keller, vice-présidente de Manugistics en charge de la stratégie technologique. Notre offre sert à bâtir un réseau intelligent de commerce interentreprises. Nous vendons nos solutions, nos services et des développements spécifiques, si cela est nécessaire.” Si l’éditeur laisse le soin à ses clients de bâtir eux-mêmes leurs places de marché électroniques, il ne s’en désintéresse pas pour autant : “Nous percevons un pourcentage sur leurs retours sur investissement.” Après une traversée du désert, l’éditeur a retrouvé la profitabilité. Il a enregistré, pour son deuxième trimestre fiscal 2001, clos en août, une hausse de 72 % de son chiffre d’affaires et de 165 % de la vente de ses licences.Manugistics a fait la démonstration de ses solutions de commerce électronique, lors de la manifestation enVision 2000 organisée à Cannes du 15 au 18 octobre dernier. La première, Bstreamz, plate-forme collaborative de commerce interentreprises disponible depuis juillet dernier, permet à un groupe d’entreprises de créer des réseaux commerciaux intelligents en mettant en place une planification collaborative, une optimisation des prévisions, des réapprovisionnements et des achats de produits à travers internet. La deuxième, ExchangeWorks est architecturée suivant les besoins des différents secteurs d’activité par les partenaires de Manugistics. Le module d’achat en ligne, par exemple, peut être celui de l’éditeur Metion (concurrent d’Ariba et de Commerce One), de RightWorks, de Clarus ou de Purchase Pro suivant les spécificités des activités concernées.
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