Mark Zuckerberg a beau reconnaître avoir commis des erreurs sur la politique de confidentialité des données de Facebook dans l’affaire Cambridge Analytica, cela ne semble pas avoir entamé la confiance des utilisateurs américains du réseau social. Un sondage réalisé par Ipsos pour Reuters montre que la plateforme ne subit pour le moment pas de désaffection problématique.
Ceux qui partent sont minoritaires
L’enquête d’opinion a été effectuée du 26 au 30 avril et montre que la moitié des abonnés n’a pas changé ses habitudes, continuant de venir aussi souvent qu’avant. Beaucoup plus surprenant, un quart des utilisateurs déclare même se rendre plus fréquemment sur Facebook. Ce qui permet de contrebalancer la fuite du quart restant qui a décidé de réduire sa fréquentation, de cesser de venir ou même de supprimer carrément son compte. Au final, ils sont 64% à déclarer utiliser Facebook au moins une fois par jour. C’est moins que les 68% du mois de mars mais c’est loin d’être catastrophique ou irrattrapable. Facebook peut ainsi espérer remonter la pente dans les mois qui viennent à force de contrition et de signes affichés dans le sens d’une meilleure confidentialité des données privées.
Le remodelage des outils permettant de paramétrer son compte, et la publicité faite autour de cela, semble en tous cas avoir payé. 78% des utilisateurs américains de Facebook déclarent ainsi savoir comment changer leurs paramètres de confidentialité contre 65% pour Instagram et 58% pour Twitter.
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