« Nos entrepôts mondiaux vont servir nos clients français. » Difficile de faire plus clair que les propos du directeur général d’Amazon France, Frédéric Duval. Dans les colonnes du Parisien, il explique ce 16 avril que la fermeture de ses entrepôts en France, n’empêchera pas le géant américain de poursuivre ses livraisons dans l’Hexagone.
« Si vous trouvez un produit sur le site, c’est qu’il peut être commandé et qu’il sera livré. L’activité d’Amazon.fr va continuer à fonctionner par deux biais : les marchands tiers qui expédient directement leurs produits à nos clients et le réseau international des centres de distribution Amazon », explique-t-il au quotidien francilien. En premier lieu, les entrepôts italiens, espagnols et allemands.
Pour Amazon, difficile de définir les produits prioritaires
Depuis ce 16 avril, Amazon a été contraint de fermer pour cinq jours au moins ses six entrepôts français, après une décision du tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine). Celle-ci précise que l’entreprise doit « restreindre l’activité de ses entrepôts aux seules activités de réception des marchandises, de préparation et d’expédition des commandes de produits alimentaires, de produits d’hygiène et de produits médicaux, sous astreinte d’un million d’euros par jour de retard et par infraction constatée ».
Une obligation impossible pour le directeur général d’Amazon France : « Nous stockons des millions d’articles et il y a une ambiguïté très forte sur les articles acceptés. Est-ce qu’un biberon est un article alimentaire ? Un préservatif un article médical ? J’ai envie de dire oui, mais c’est soumis à interprétation. Avec une astreinte d’un million d’euros par infraction constatée, nous ne pouvons pas nous permettre le moindre doute ».
Pour l’instant fermés pour cinq jours, les entrepôts pourraient ne pas rouvrir après ce délai. Amazon a fait appel de la décision du tribunal.
Source : Le Parisien
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