Pour les opérateurs français, l’enjeu est tout aussi olympique que pour les athlètes : assurer aux millions de personnes venues assister aux épreuves (ou visiter Paris) un accès fiable et efficace aux réseaux mobiles. Et cela, dès la spectaculaire cérémonie d’ouverture serpentant tout le long de la Seine.
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Orange et SFR ont sorti les grands moyens : le premier a déroulé 500 km de fibre optique, installé 20 équipements mobiles et 200 bornes Wi-Fi tout le long du parcours ; l’opérateur au carré rouge a déployé une vingtaine d’infrastructures mobiles, comme le rappelle Le Figaro.
Chez Orange, 70 téraoctets de données (la moitié en 5G) ont été échangés entre le milieu de l’après-midi et la fin de la cérémonie du 26 juillet. Soit « un triplement du trafic mobile » par rapport à l’heure de pointe dans cette zone de Paris, rapporte l’entreprise.
Les deux opérateurs ont aussi essuyé la tempête Léon Marchand ! Le nageur toulousain, véritable sensation des bassins, a généré une attention incroyable lors de ses deux médailles d’or du mercredi 31 juillet dans les épreuves du 200 mètres papillon et brasse. Orange a enregistré un pic à 1,86 Térabit/s, tandis que SFR a fait quasiment aussi bien avec 1,8 Térabit/s. Ce dernier explique qu’il s’agit de l’équivalent d’un million de flux vidéo de bonne qualité regardés en direct, et en simultané.
Malgré cette pression inédite (qui, chez Orange, a battu le précédent record de la demi-finale France-Espagne de l’Euro 2024), les réseaux ont tenu le coup.
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Source : Le Figaro
