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Majors, Napstériens : le combat continue

Télécharger des millions de titres, et en plus gratuitement : la musique sur Internet, c’est pas génial ? Mais les droits d’auteur dans tout ça ? s’étranglent les maisons de disques, qui ne l’entendent pas de cette oreille. Accros du MP3 ou internautes de base, vous êtes nombreux à réagir à ces questions.

Communication, procès, élaboration de techniques de protection : pour lutter contre les copies et l’échange de fichiers illégaux, les multinationales emploient les grands moyens. Avec pour étendard, la protection des droits d’auteur… Mais, beaucoup d’entre vous doutent de la bonne foi de cet argumentaire.Ainsi, pour Christi8, pour les majors, la morale se résume à : “Plus de fric, toujours plus de fric.” Car, comme le demande Olivier : “Faut-il rappeler les faibles sommes perçues par les artistes lorsque les vautours de la distribution se sont servis ?”Acroulmazi résume donc bien l’opinion majoritaire : “Personnellement, je serais prêt à payer, mais alors directement à l’auteur, pas question de donner un sou à ces quatre ou cinq capitalistes qui veulent gouverner le monde musical.” C moi enfonce le clou : “Quant aux producteurs, s’ils disparaissent, ce sera réellement une bonne chose, ça assainira le milieu musical.”Dans ce concert, de rares voix se font l’avocat des droits d’auteur et de la loi. ” Vous pillez les artistes comme des voleurs de poules “, assène… Unartiste.” Moi pilleur de poules ? s’insurge Didou. Si je ne copiais pas, je n’achèterais pas non plus. “ Car, vous êtes nombreux à le penser, les revenus des maisons de disque ne sont pas mis en danger par les nouvelles pratiques des internautes. ” Jamais un site comme celui-ci ne m’a fait acheter autant de CD (les vrais !) “, écrit Raistlin à propos de Napster.” C’est prouvé, les ventes de produits audio sont en augmentation “, ajoute Marc-neo.

La technique, principale alliée de la musique gratuite

Non seulement, il s’agit d’un ” faux problème “, mais vous pensez que le combat des” Picsou “est perdu d’avance. En effet, les techniques ne cessant d’évoluer, les mesures de protection sont toujours contournées. C’est le grand jeu du chat et de la souris. ” Un de fermé, dix de retrouvés ! “, ironise Hspike à propos des sites menacés de fermeture.Et au-delà, c’est le statut même des intermédiaires qui est menacé par les progrès incessants de l’informatique :“Les majors ont peur parce qu’elles n’ont plus aucune raison d’être aujourd’hui, et qu’elles le savent “, explique, dans cette veine, William.L’Etat en prend aussi pour son grade : ” Au lieu de pourchasser les Napstériens, le gouvernement belge ferait mieux de traquer les pédophiles “, peut-on, entre autres, lire sur le sujet.Et concernant les mouchards qui infestent la plupart des sites gratuits d’échange de fichiers, si d’aucuns s’effraient de l’aspect “Big Brother “, la plupart se contentent de s’échanger les plans pour échapper à ces spywares. Et comme PhantOw, certains le prennent avec philosophie :“C NORMAL…. c’est la contrepartie de l’allégresse numérique !”

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La rédaction