La plupart des PC paralysés par la panne CrowdStrike sont revenus à la vie, a annoncé George Kurtz, le patron de l’entreprise. Dans le détail, « 97 % des capteurs Windows étaient en ligne le 25 juillet », écrit-il, les capteurs faisant référence à l’antivirus Falcon par lequel la panne est arrivée. Selon Microsoft, 8,5 millions d’ordinateurs ont été touchés.
CrowdStrike face à ses responsabilités
Au départ, la restauration des PC nécessitait une manipulation manuelle, mais George Kurtz explique que des techniques automatisées ont été mises au point. À en croire le décompte du CEO, environ 250 000 ordinateurs sont encore hors ligne, donc en panne. « À nos clients toujours affectés, sachez que nous ne nous reposerons pas tant que nous n’aurons pas atteint une récupération complète », assure le dirigeant.
Un retour à la normale qui n’exonère pas CrowdStrike de ses responsabilités. La panne a coûté très cher — plus de 5 milliards de dollars selon une estimation préliminaire, uniquement aux États-Unis — et ce ne sont pas quelques bons d’achat Uber Eats qui suffiront à faire oublier cette histoire.
L’entreprise va devoir rendre des comptes auprès des autorités américaines, mais aussi très probablement devant la justice. Plusieurs firmes d’avocats (celle-ci, par exemple) ont commencé à prospecter les entreprises touchées pour mettre en place des recours collectif. Des plaintes qui pourraient aboutir à des sanctions financières substantielles pour l’entreprise.
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Source : PCMag