‘ Mieux vaut allumer une lampe que maudire l’obscurité. ‘ Ce proverbe chinois reprend tout son sens en cette période grisâtre où plans sociaux et licenciements en sourdine se multiplient.
Où se profilent donc les embauches ? Quelles entreprises recherchent des informaticiens ?Car, il ne faut pas se leurrer, l’informatique est un moteur dont elles ne peuvent plus se passer. Et les projets continuent, sans bruit, mais irrémédiablement. Qu’il s’agisse d’intégration de progiciels, de projets e-business ou
d’adaptation aux nouvelles réglementations, qui ne cessent de surgir sous un ciel mondial ou limité à l’Europe.Ainsi voit-on poindre à l’horizon de nouveaux besoins pour des projets d’EAI (Enterprise Application Integration) ou d’IAS (International Accounting Standards). Certes, les demandes restent
discrètes. Mais elles n’en sont pas moins pressantes. Sans de telles compétences, les projets n’aboutiraient pas.Et certaines entreprises qui ont fait le choix de la sous-traitance en reviennent, préférant reprendre en main une partie de leurs projets, en conserver la maîtrise ou l’expertise métier et avoir un meilleur ratio entre les équipes
internes et externes.Côté sécurité, des progrès restent à accomplir. Les dégâts provoqués récemment par le néfaste Sapphire montrent bien que les administrateurs ont du ‘ pain sur la planche ‘. Idem pour les télécoms. Si la crise
s’est abattue sur les opérateurs, les entreprises utilisatrices ont tout autant besoin d’experts pour s’ajuster aux évolutions du marché. Et, tout récemment, la Fédération interprofessionnelle de la communication d’entreprise (Ficome) ne
s’inquiétait-elle pas du manque de techniciens installateurs, experts en voix-données ?Aujourd’hui, un peu comme un iceberg, une grande partie du marché de l’emploi est cachée. Moins visibles, les embauches se poursuivent, de façon plus discrète et plus exigeante. Mais non moins réelle. Même si des entreprises évitent de
communiquer sur leurs besoins, et si certaines d’entre elles, surtout parmi les sociétés de services, débauchent, parallèlement, les profils qu’elles estiment inadaptés au marché.Autre signe encourageant : la relative chute des licenciements en 2002 aux Etats-Unis. Un signe avant-coureur ?* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 17 février
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