” Métarouteur de messagerie “, ” équivalent d’un pare-feu pour la messagerie “, ” système d’exploitation des flux de courriers électroniques ” : Laurent Prat, président et directeur technique de MailWatcher, multiplie les images pour présenter le produit éponyme dont la version 3.8 sort cette semaine.Ce logiciel assure l’administration étendue des flux de messagerie, et vise à “donner au mail une place plus centrale dans le système d’information de l’entreprise “, explique-t-il.Il s’installe sur les serveurs Lotus Notes Domino, et agit en temps réel, en amont du routage des messages vers les boîtes aux lettres des destinataires. Les principales fonctions assurées par Mailwatcher 3.8 sont la gestion des quotas (espaces alloués aux utilisateurs sur la messagerie), l’archivage, la sauvegarde automatique, les règles de filtres, la gestion des listes rouges et black lists, l’agrégation et la visualisation des statistiques de routage.
Fonctions de surveillance et d’organisation
” A l’origine, MailWatcher était très orienté administration, commente Laurent Prat. Il permettait surtout de refuser les courriers trop lourds, de filtrer certaines adresses d’expédition reconnues comme polluantes, de surveiller l’espace de stockage de chaque utilisateur ou les taux d’utilisation des laisions. La version 3.8 met plus l’accent sur les fonctions de gestion des flux “.Par exemple, la gestion des règles de MailWatcher permet de spécifier que certains messages (définis par les champs expéditeur, récepteurs, récepteurs cachés, objet) seront systématiquement sauvegardés dans une base précise. “C’est une fonction qui intéresse tout particulièrement les services de ressources humaines, ou juridiques, qui sont soumis à des contraintes d’archivage très strictes. ” L’action à appliquer sur un message peut aller plus loin que la simple sauvegarde, comme d’ajouter dans le corps du message une mention limitative (disclaimer) générale ou propre à certains services.
Créer des workflows dans la messagerie
Les règles de routage et les filtres peuvent aussi se paramétrer pour établir un workflow ou spécifier des règles de fonctionnement correspondant à la structure de l’entreprise : limiter ou interdire les envois de mails d’un groupe vers un autre (pour éviter par exemple que le département recherche et développement n’envoie par erreur des mails vers un service non concerné), contrôler les flux vers la hiérarchie, créer des procédures de validation des courriers, émettre des notifications sur des boîtes communes, assurer le transfert automatique de certaines demandes faites sur une boîte générique vers des boîtes d’utilisateurs, etc.D’ici à l’an prochain, MailWatcher compte proposer d’autres modules fonctionnels, comme la compression automatique des pièces jointes sur le serveur, le chiffrement automatique, l’analyse sémantique des courriers, des outils de facturation.Le logiciel de MailWatcher est disponible uniquement pour serveurs Lotus Notes Domino. ” C’est une plate-forme stable et compatible avec tout type de clients. De plus, dans les grandes entreprises que nous visons de préférence, les serveurs Notes Domino sont les plus répandus, loin devant Microsoft Exchange et les serveurs SMTP “, explique Philippe Bolac, directeur général de Mailwatcher.MailWatcher est commercialisé à 4 600 euros pour 100 boîtes aux lettres. Le logiciel est déjà en fonction chez une trentaine de clients dont le groupe Air France, la Sagem, les assurances Groupama ou lindustriel Legrand.
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