Le serveur dédié de Symantec, hérité du rachat de Brightmail, s’installe aussi simplement que celui de McAfee. Il est par ailleurs le seul à disposer d’une documentation papier en plus de la documentation électronique. Une fois
l’alimentation raccordée et le câble réseau connecté sur une des deux prises Gigabit Ethernet, des assistants aident l’utilisateur à saisir les différents paramètres d’exploitation du boîtier : paramètres réseau, domaine, politiques de
quarantaine. Le réglage des différents seuils de filtrage peut être détaillé, pour chacune des technologies embarquées par le serveur dédié : listes blanches, noires, filtrage DNS, scores bayésiens… De même que pour les autres solutions,
hormis Dolphian, l’interface avec les annuaires LDAP est automatique, ce qui permet de les requêter de façon dynamique, donc de vérifier la validité d’un destinataire lors de la réception d’un pourriel.L’ergonomie des interfaces se révèle très intuitive, ce qui évite le sentiment de ‘ fouillis ‘ qu’inspire parfois le logiciel de Secure Computing. Point faible, la solution n’est
capable de gérer qu’un seul profil d’administration ; en contrepartie, il est le seul à prendre en charge à la fois la définition de quotas sur la quarantaine globale, mais aussi sur le nombre de groupes d’utilisateurs. Le boîtier embarque un
générateur de rapports (HTML, CSV, e-mail) et gère des alertes lorsqu’un seuil de ressource disque ou un nombre de messages a été atteint. Les journaux d’activité sont un peu moins détaillés que ceux de McAfee. Ces derniers ne journalisent pas, par
exemple, les échanges avec un annuaire LDAP, ou les actions des utilisateurs et de l’administrateur. Les alertes portent en revanche sur le seuil de ressource disque et le nombre de messages. Lesdites alertes ne pourront être adressées que par
e-mail, et non via SNMP.L’atout indéniable du boîtier reste un taux de filtrage situé entre 89,8 % et 91,4 % pour zéro faux positif. En 2004, Brightmail générait pourtant 1 % de faux positifs. Son rachat par Symantec, puis son
intégration avec des technologies tierces au sein d’un boîtier, a donc porté ses fruits. L’interface utilisateur n’est malheureusement disponible qu’en anglais. Pour autant, Symantec propose une interface web et un courriel au format HTML pour
l’accès à la quarantaine individuelle. En matière de performances, le boîtier de Symantec met environ 3 200 secondes pour traiter et restituer les courriels. En revanche, le flux de sortie est très linéaire.
* Ajouter environ 2 500 euros ht pour un serveur monoprocesseur, 2 800 euros ht pour un biprocesseur.
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