Comme c’est déjà le cas pour le téléphone, l’usage du mail et du web à des fins privées sur le lieu du travail est passé dans les m?”urs. C’est le sens de l’Histoire et il serait difficile de revenir en arrière tant, et c’est normal, vie privée et vie professionnelle sont intimement liées.Mais, comme c’est aussi le cas pour le téléphone, l’entreprise ne peut évidemment pas tolérer l’abus et doit se prémunir contre certains agissements, en particulier lorsque des informations confidentielles sur la stratégie ou le savoir de l’entreprise sont en jeu. Le rapport de la Cnil sur la cybersurveillance des salariés (lire p. 14) va dans ce sens et prône un principe de loyauté bipartite.Or, il semblerait que les chartes concernant l’usage de l’outil informatique signées dans certaines entreprises, et qui ont été examinées par la Cnil, ne respectent pas toutes ce principe. Certaines d’entre elles ne feraient que “cumuler, sans souci de la pédagogie, les prohibitions de toutes sortes”.Et, outre leur côté coercitif qui risque de se révéler contre-productif, leur signature en l’état par l’employé ne garantit même pas l’employeur d’une victoire en cas de conflit porté devant les tribunaux. Dommage, l’un des objectifs de ces chartes est pourtant bien la défense des intérêts de lentreprise.
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