L’éditeur 2K Games, après un premier opus remarqué, nous invite à nouveau dans le monde trouble de la mafia italo-américaine. Avec son code de l’honneur et la galerie de personnages à disposition, les scénaristes ont eu de quoi construire une histoire captivante. Dans Mafia II, le joueur incarne l’immigré sicilien Vito Scaletta, qui, bien décidé à ne pas se tuer à la tâche comme son docker de père, décide de se faire un nom dans la Mafia.Autant dissiper toute ambiguïté tout de suite, malgré certaines similitudes (conduite de véhicules dans une vaste ville, phases de jeu à pied, maniements des armes et missions), Mafia II n’est pas un GTA-like. Il s’agit d’un jeu d’action en vue à la troisième personne, comprenant quinze chapitres. Les objectifs à atteindre vont du vol de véhicules, à l’extorsion de fonds en passant par l’assassinat. La grosse force du titre réside dans la reconstitution d’une ville américaine typique des années 40 à 50. Tout y est : l’architecture des bâtiments, les vêtements, les véhicules et les stations de radio qui diffusent du jazz et du blues, sans oublier les armes d’époque dont la célèbre mitraillette Thompson et son chargeur “ camembert ”.
Payer ou braquer
Le soin apporté à la narration et la qualité tant graphique que sonore assurent une immersion réussie. Le comportement de la police ajoute du piment aux parties : en voiture, il faut respecter les limitations de vitesse (hors course-poursuite, bien sûr). Lorsqu’on est verbalisé, on peut payer l’amende ou fuir et, lors de délits plus graves, il est même possible de s’en tirer avec des pots-de-vin. De même, l’argent gagné permet de s’acheter de la nourriture (pour remplir sa jauge de santé), faire le plein de sa voiture et acquérir armes et munitions, mais il est aussi possible de braquer les commerçants pour s’équiper gratis.En dépit de sa grande qualité technique, Mafia II souffre de deux défauts : l’abus de scripts, ces programmes qui indiquent comment vous devez vous comporter pour réussir une mission. Ce qui vous place dans des situations incongrues pour que le système “ décrète ” que vous pouvez toucher l’ennemi. Dommage car la prise en main, bien pensée, est quasi immédiate, et les deux premiers chapitres servent de didacticiel. Second ennui : la caméra, trop proche du personnage, gêne lors de phases délicates, comme les missions d’infiltration. Mais l’action s’enchaîne sans temps morts et il est difficile de lâcher la manette tant on veut arriver au bout de l’aventure. Elle est certes un peu courte mais elle en vaut largement la peine… incompressible bien sûrL’avis de la rédaction
On aime
La réalisation de haute volée et particulièrement la reconstitution historique de l’Amérique des années 40 et 50, le scénario, la prise en main immédiate et des personnages charismatiques.
On n’aime pas
La durée de vie, l’absence de missions secondaires, la gestion de la caméra, les trop rares points de sauvegarde.
Mention bien
A partir de 18 ans
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