Commercialisée depuis deux mois, la version 10.2 de Mac OS X concrétise les multiples chantiers menés par Apple depuis la version 9. Oublions les débuts laborieux de Mac OS X avec un correctif de 70 Mo trop lourd pour être téléchargé et donc vendu sous forme de CD. La version 10.2 parvient à gommer l’incident, tant les évolutions sont réelles. Ce nouvel OS est désormais en conformité avec les protocoles IPv6, IPSec et LDAP. Sans omettre l’utilitaire d’administration ODBC et Samba (le protocole SMB assurant la compatibilité avec le monde PC), présent il est vrai, depuis la version 10.1. Il est dommage, toutefois, qu’Apple se borne à la version 1.0 de l’USB, ce qui limite le débit de l’interface. Faut-il y voir une tentative de protectionnisme vis-à-vis de l’interface FireWire.
De multiples ports réseau
Lors de la configuration en réseau, on a le choix entre de multiples ports : modem, Ethernet 10/100/1 Gigabit, y compris wi-fi avec AirPort ; et il est possible d’en rajouter à la volée (in-frarouge, Bluetooth). Autre avantage, on peut simuler sur le serveur une connexion PC et ef-fectuer un partage de fichiers (Windows). En téléchargeant l’utilitaire RDC, on peut même ouvrir des sessions distantes sur des postes fonctionnant avec Windows XP. À noter qu’Apple a pris l’option de ne plus activer le port AppleTalk comme sur les précédentes versions, anticipant sans doute une intégration plus forte de ses machines dans les réseaux locaux d’entreprise. Pour communiquer, l’utilisateur dispose de Mail, une nouvelle application de messagerie capable de gérer plusieurs boîtes à let-tres. Le Carnet d’adresses sert de base de contacts pour toutes les applications susceptibles d’y accéder, Mail bien sûr, mais aussi iChat, l’utilitaire de messagerie instantanée. Autre possibilité, nous avons synchronisé un téléphone Bluetooth avec le Carnet d’adresses, qui émet une alerte en cas d’appel. L’émission de SMS depuis l’ordinateur, qui sert alors de minicentrale en prenant la main sur le mobile, se passe sans problème.
Des améliorations appréciables du Finder
Concernant l’ergonomie, les améliorations qui portent sur le Finder (qui nous a semblé quelque peu ralenti) sont appréciables telles, par exemple, la recherche simplifiée de fichiers dans le disque dur selon des critères spécifiques ou la possibilité de déplacer un fichier avec la souris sur les différents dossiers qui s’ouvrent et se ferment automatiquement. De même, le système de fenêtrage Quartz Extreme, qui peut mêler des contenus 2D et 3D, a fait l’objet d’améliorations importantes. Elles se vérifient sur les configurations à base de processeurs G4. En pratique, cesystème prend en charge les routines OpenGL des cartes graphiques (AGP2x avec16 Mo au minimum) pour soulager le processeur. Effets de transparence et d’ombre, notamment, enrichissent l’interface et la rendent plus conviviale. Citons enfin Inkwell, qui permet de positionner des textes écrits sur une tablette graphique dans n’importe quelle application. À ce jour, 3 500 logiciels (mais pas QuarkXPress) sont optimisés pour cette nouvelle version, qui offre d’importantes possibilités pour les utilisateurs en entreprise et ce, au prix très raisonnable de 139 e ht.
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