Vrai
Les voitures modernes contiennent plusieurs dizaines d’ordinateurs de faible puissance, disséminés dans l’habitacle et dans les parties mécaniques. “ Nous n’avons pas assez de place pour loger un gros ordinateur unique, explique Eric Dequi, expert en architecture électronique chez PSA. D’ailleurs, il est plus prudent de multiplier les calculateurs. Si l’un d’eux plante, cela ne paralyse pas tout. ” Les véhicules modernes renferment 30 à 60 microprocesseurs. Trois calculateurs sont cruciaux pour le fonctionnement du véhicule. Le boîtier de servitude intelligent, ou BSI, gère la consommation d’énergie, orchestre les communications entre les calculateurs, et fait office de mémoire centrale, la plupart des calculateurs automobiles n’ayant pas de mémoire morte. Le deuxième ordinateur principal contrôle le moteur, l’injection, la pompe à carburant, les systèmes de dépollution. Quant au troisième, le calculateur “ télématique ”, il s’occupe du fonctionnement et de l’affichage du tableau de bord, de la radio, et du GPS. Ces trois ordinateurs sont les plus puissants du véhicule. Ils abattent 400 à 800 millions d’opérations par seconde. Soit cinquante fois moins qu’un PC récent, ce qui ramène, en équivalence, à la puissance d’un ordinateur Pentium II en 1997. Les calculateurs automobiles ont leurs propres contraintes. Ils doivent résister à des températures approchant 100°C et consommer peu d’électricité. Deux bonnes raisons d’adopter une fréquence de processeur très lente. Par comparaison, le processeur d’un PC moderne tourne à 2 000 mégahertz (MHz)
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