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M505 : un Palm Vx dopé et en couleurs

Ce modèle réussit la synthèse entre le IIIc, qui inaugura la couleur, et le très compact Vx. Support de l’USB et nouveau processeur ne font pourtant pas oublier un prix égal à celui des très puissants PocketPC.

Le Palm M505 reprend peu ou prou le design et les dimensions du Palm V, tout en y ajoutant la couleur. On retrouve ainsi dans ce modèle la même panoplie de logiciels intégrés en Flash, qui n’exploitent guère la couleur. Cette lacune est partiellement compensée par certaines des nombreuses applications fournies sur CD-ROM, particulièrement simples à installer et à mettre en ?”uvre. La plus spectaculaire est sans doute MGI Photosuite Mobile Edition, qui permet de transférer des images et des vidéos. Elle tire le maximum d’un affichage dont les couleurs sont quand même délavées.

USB divise le temps de transfert par quatre

Contrairement à celui du Palm IIIc, le rétroéclairage de ce modèle peut être désactivé, mais l’écran devient alors difficilement lisible. Couleur et rétroéclairage ne pénalisent toutefois guère l’autonomie, au moins équivalente à celle d’un Palm V monochrome.Le M505 gagne en rapidité grâce à son processeur Dragon Ball VZ cadencé à 33 MHz, contre 20 MHz pour l’EZ, qui équipe les autres modèles. Sur une recherche effectuée dans une base de 4 600 contacts occupant près de 400 Ko, ce modèle se révèle deux fois plus rapide que le Palm V – sept secondes contre quatorze. L’adoption d’une interface USB permet, quant à elle, de diviser par quatre le temps de transfert du PC vers le Palm – soit 70 secondes contre 4 minutes 30. Mais avec un débit réel de 44 Kbit/s, on est encore loin des capacités de l’USB (12 Mbit/s). Quant à la mémoire, elle est toujours limitée à 8 Mo, mais entièrement disponible pour les données et les applications, le système PalmOS n’en mobilisant toujours qu’une infime fraction.

Pour un prix équivalent, les PocketPC conservent l’avantage

Le M505 se distingue encore par un très efficace vibreur couplé à l’agenda, par un composeur téléphonique – qui requiert l’installation d’un pilote offrant la compatibilité avec un téléphone – et par un slot d’extension aux formats MMC et SD, que la fonction de synchronisation permet de cibler. Si ce modèle marque des points par rapport aux autres machines sous PalmOS, il souffre de la comparaison avec les PocketPC. En effet, pour un prix équivalent, ceux-ci offrent une puissance et une définition très supérieures, tout en ajoutant le son à l’image.

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La rédaction