“E
n 1998, notre système d’information géographique a été victime de son succès.” Près de dix ans après l’implantation de l’outil à l’aéroport de Lyon-Satolas, Pascal Deborde dresse le diagnostic. Le responsable du SIG estimait indispensable, à l’époque, d’engager une démarche qualité. Objectif phare : ne diffuser les données – concernant les bâtiments, les équipements, les réseaux extérieurs et les données descriptives des locaux – que si elles sont certifiées et cohérentes entre elles. En février 2000, le SIG a été certifié ISO 9001. En juin 2000, une unique base de consultation remplacera les trois précédentes.
Cette consolidation technique restera transparente pour l’utilisateur final. “Au départ, explique Pascal Deborde, les données du SIG étaient utilisées uniquement par le bureau d’études, qui jouait le rôle de filtre vis-à-vis de l’information.” Quand les données ont commencé à être accessibles à tous, la situation est devenue critique, notamment à cause de données non consolidées d’une base de consultation à l’autre. A terme, la désaffection des utilisateurs eux-mêmes menaçait. Avec le nouveau système, la direction informatique espère dix autres années de tranquillité.
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