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LVMH: plus de 50 millions d’euros pour Internet

Très actif sur Internet, le groupe de Bernard Arnault compte centraliser toute l’activité e-commerce de ses marques sur le site e-Luxury prioritairement destiné au marché américain.

Bernard Arnault, président de LVMH est peu sujet aux doutes : “Nous avons les moyens de gagner de l’argent sur Internet. Nous en sommes certains “, a t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue hier sur la stratégie de son groupe.Déjà investisseur de 28 millions d’euros l’an dernier, LVMH en aura englouti au total plus d’une centaine de millions sur ces deux années de forte progression. Pour Olivier Labesse, porte-parole du groupe,“Il faut considérer la somme de 50 millions d’euros, indiquée par Bernard Arnault lors de la conférence de presse, comme un minimum. “Le groupe va centraliser toute sa distribution en ligne sur son nouveau site baptisé e-Luxury, en veillant scrupuleusement à ce qu’aucun revendeur ne distribue parallèlement ses produits. Ciblant délibérément le marché américain ?” le numéro 1 du luxe ?”, la première version du site dévoilée ce printemps sera dans un premier temps exclusivement disponible en anglais.Plutôt axé sur les cosmétiques, le site Sephora, déjà bien implanté outre-Atlantique, devrait également continuer à recevoir des investissements de plus d’une centaine de millions d’euros. Les marques continueront ainsi à disposer de sites à leur nom (trente-cinq à ce jour), mais de simples sites-vitrines, c’est-à-dire sur lesquels il est impossible d’acheter.Beaucoup moins prolixe sur la faillite de Boo.com (e-commerce de vêtements ” créatifs “) dans lequel le groupe détenait 8 % des parts, Bernard Arnault réfute tout abandon de son rôle d’actionnaire et attribue cette chute à “un surcroît dinvestissements dans les campagnes de communication et les embauches “. Reste que la start-up suédoise a sans contest servi de laboratoire in vivo aux ambitions du géant du luxe…

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Manuel Broyer