Situées généralement à l’arrière du micro, parfois en façade, les prises USB sont devenues en quelques années les connecteurs privilégiés des périphériques. Histoire d’une success story, de son avenir, et… de ses faiblesses.
Apparue il y a environ quatre ans, la prise USB s’est imposée progressivement comme le connecteur universel permettant de relier au micro toutes sortes de périphériques externes. Il faut dire que l’USB simplifie radicalement la vie ! Avec lui, terminé le casse-tête des prises et des connecteurs incompatibles : tous les périphériques sont dotés du même type de connecteur.Et contrairement aux anciennes prises (parallèle, série, PS/2), l’USB est capable d’accepter aussi bien les périphériques dits lents (187,5 Ko/s de débit pour les claviers, souris, joystick, gamepad) que les appareils rapides (jusqu’à 1,5 Mo/s pour les scanners, imprimantes, webcams, etc.).Ensuite, la norme USB autorise le branchement “à chaud”, c’est-à-dire sans qu’il soit nécessaire d’éteindre le micro. Ce système permet de débrancher rapidement un appareil pour en brancher un autre à la place, par exemple lorsque le nombre de prises est insuffisant. De plus, le matériel est automatiquement et immédiatement reconnu par le système d’exploitation.
La relève est assurée
Autre avantage, certains périphériques peuvent être reliés en chaîne s’ils sont équipés d’une prise de sortie USB : le clavier USB étant relié à l’ordinateur, le scanner USB peut être branché sur le clavier, l’imprimante USB se connecter au scanner, et ainsi de suite jusqu’à un nombre théorique de 127 périphériques.Toutefois, l’USB n’est pas près de remplacer toutes les prises du micro. C’est le cas de celle du moniteur, ou encore de l’ensemble des connecteurs de la carte audio.Et l’USB n’est pas forcément le mieux adapté à tous les appareils, notamment à cause de son débit limité. Une limite que son successeur, l’USB 2, a déjà pulvérisée