Dans 60 % des boutiques Ray-Ban en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (zone EMEA), les lunettes connectées de Meta ont atteint le statut enviable de best-seller : ce sont les modèles qui se vendent le plus. Cette indiscrétion du directeur financier d’EssilorLuxottica, Stefano Grassi, lors des derniers résultats trimestriels du groupe, confirme le succès de ce produit. Et « pas uniquement aux États-Unis », a précisé le dirigeant.
Des lunettes connectées, mais des lunettes avant tout
Pour EssilorLuxottica, c’est tout bénef’ : quand le prix moyen d’une paire de Ray-Ban classique tourne autour de 150 à 200 $, les modèles Meta débutent à 300 $. « C’est donc quelque chose qui fait plaisir », ajoute le CFO. Et pour Meta, c’est bien sûr une excellente nouvelle qui valide le projet Orion de lunettes de réalité augmentée : les consommateurs sont prêts à chausser de tels appareils, pourvu qu’ils s’intègrent harmonieusement avec leur quotidien.
Évidemment, Orion n’est qu’un prototype très éloigné d’un produit grand public, même si Meta a manifestement beaucoup d’ambition et veut accélérer la miniaturisation et la production à grand volume. Dans l’immédiat, il faudra se contenter d’une monture sans écran, mais avec des haut-parleurs, un appareil photo et l’intelligence artificielle de Meta.
Les deux entreprises ont étendu leur partenariat récemment, avec un engagement de long terme durant lequel les partenaires pourraient lancer des modèles connectés d’autres marques, comme Versace, Prada ou encore Oakley.
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Source : UploadVR
