Alors qu’ils dépensent des milliards d’euros pour acheter leurs licences et pour construire leurs réseaux UMTS, les opérateurs mobiles ont intérêt à faire entrer l’argent dans les caisses en facturant correctement les nouveaux services de mobilité à leurs clients. Surtout que la facturation peut être un avantage concurrentiel, comme le rappelle Philippe Saint-Denis, directeur du développement de la filiale française du britannique Geneva Technology.“Quand Bouygues Telecom est arrivé, il a innové en proposant les premières offres prépayées. Cela lui a permis de conquérir un grand nombre d’abonnés avant que ses concurrents n’offrent ce mode de facturation.” Selon Philippe Saint-Denis, l’arrivée des services de transmission de données sur les mobiles bouleverse et complique les mécanismes de facturation.Actuellement, les opérateurs facturent au temps de communication. Avec l’arrivée du GPRS et de l’UMTS, la connexion des mobiles au réseau sera permanente, et la facturation se fera au volume de données transmises ou à la transaction.
Facturer toutes les parties
De plus, les services vont se multiplier : transfert de fichiers, visioconférence mobile, navigation sur Internet, jeux en réseau, lecture de bandes-annonces. Le commerce électronique par mobile nécessitera également des solutions de facturation multipartite.Par exemple, pour l’achat d’un billet de train après que l’abonné a été alerté d’une promotion directement sur son portable, la facturation devra prendre en compte les rémunérations de l’ensemble des acteurs concernés par cette transaction : l’annonceur, l’agence de voyage, le transporteur, l’opérateur, etc.
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