Et si l’UMTS servait à autre chose qu’à financer nos futures retraites ? Parmi les consultants qui se sont penchés sur le débat sans fin sur le prix des licences, certains osent plaider pour une voie qui pourrait concilier les points de vue industriel et politique. Partant du principe qu’un abaissement du prix des licences n’affectera que marginalement l’équilibre du système, ils proposent d’affecter tout ou partie de ces recettes à la généralisation de l’internet à haut débit dans les écoles. L’idée est belle et généreuse. Elle peut aussi s’avérer rentable sur le long terme, si l’on considère que les plus jeunes sont aussi les consommateurs de demain. Les résultats de la dernière enquête de la Commission européenne sur l’utilisation du net et de l’ordinateur dans les écoles montrent en tout cas que la France tient tout juste son rang au sein de l’Union. Avec un peu plus de dix élèves par ordinateur off line, et entre 25 et 30 élèves par ordinateur connecté, elle se situe tout juste dans la moyenne européenne. Les chiffres sont encore moins flatteurs si l’on prend le critère du haut débit. L’UMTS pourrait peut-être contribuer à relever ce défi à la mesure dune nation.
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