Les appareils photo stéréoscopiques – appelés 3D par abus de langage – sont plutôt rares et seul Fujifilm a sorti des compacts (les W1 et W3). Si les GH2 et G3 de Panasonic disposent d’une optique spéciale 3D, le nouveau Lumix DMC-3D1 est pourtant le premier compact de la marque sur ce créneau.
Avant toute chose, il faut bien comprendre que si l’appareil capture des photos et vidéos en 3D, il est à même d’enregistrer des fichiers 3D, lesquels ne sont visibles que sur des systèmes compatibles (téléviseurs 3D, PC dotés d’écrans 120 Hz et cartes Nvidia, etc.).
Pour profiter de la 3D, il faut donc s’équiper de dispositifs adéquats.
Processeur puissant
Pour capturer la profondeur des scènes, le 3D1 est équipé de deux optiques stabilisées très grand angle 25 mm zoom x4 et de deux capteurs MOS de 12,1 Mpix poussant à 6 400 ISO.
Et comme la prise de vue stéréoscopique demande beaucoup plus de puissance qu’un compact traditionnel, il est équipé d’un processeur quadri-cœur Venus Engine, suffisamment puissant pour filmer en Full HD 1080i à 50 images par seconde (17 Mbits/s).
Pas d’écran stéréoscopique
Si l’écran tactile est large – 8,8 cm de diagonale au format 16/9 – sa définition est juste dans la moyenne (460 000 points) et, plus ennuyeux, il n’est pas lenticulaire, c’est-à-dire qu’il n’est pas à même d’afficher les images en relief.
C’est gênant, car la stéréoscopie n’offre pas les mêmes résultats dans toutes les scènes, il vaut donc mieux pouvoir évaluer la qualité du rendu de profondeur à la prise de vue.
Double focale
A cette partie 3D s’ajoute une belle rafale pleine résolution de 8 images par seconde (limitée à 12 images consécutives), des modes créatifs et surtout la possibilité de capturer une scène à la fois en grand angle et en téléobjectif : pratique pour un paysage dont on souhaite profiter d’un détail en haute résolution.
Ciblant plutôt une niche d’amateurs de 3D, le Lumix-3D1 devrait être disponible courant décembre au prix de 499 euros.
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