Les technologies de câblage hybride, avec transport optique et terminaison en coaxial, et, plus récemment, la numérisation de la paire de fils de cuivre, dite DSL, avaient relégué aux oubliettes les utopies du réseau de Biarritz et de la première période du Plan Câble. Mais les industriels des infrastructures n’ont pas baissé les bras, reculant progressivement les limites de la fibre jusqu’au trottoir (FTTC, Fiber to the curb) et jusqu’au pied de l’immeuble (FTTB, Fiber to the building), pour finalement arriver à leur fin (FTTH, Fiber to the home).
Les derniers blocages sont levés
Pour l’UIT, les derniers blocages sont levés : “Les nouvelles normes se prêtent à des réseaux de transport à très grande capacité, de qualité opérateur, et offrant des services entièrement transparents en longueur d’onde.” Maintenant, les constructeurs disposent de paramètres les autorisant à fabriquer des produits interopérables pour transporter des données sous des protocoles aussi divers qu’Ethernet, SDH, Sonet, ATM, relais de trames ou IP. Pour leur part, les opérateurs ont les moyens d’évaluer et de contrôler la qualité de service en termes de fonctionnement et de détection des pannes et des alarmes, y compris la prise en charge de sous-réseaux “optiquement transparents”.L’UIT souligne, en particulier, que ces normes prennent en compte l’aptitude des équipements à combiner plusieurs signaux utilisateurs au sein d’une même longueur d’onde, ce qui devrait permettre d’optimiser l’emploi de la ressource, et de rentabiliser au mieux la capacité de transport. La commutation de débits binaires à 2,5, 10 et 40 Gbit/s est également spécifiée. Cet ensemble de normes complète les dispositions prises par l’UIT au mois de septembre 2001 concernant les réseaux de transport optique (OTN). Les industriels peuvent désormais offrir aux opérateurs des solutions complètes d’équipements et de gestion d’infrastructures, qui seront vraiment interopérables.
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