Dans un communiqué, la Commission supérieure du service public des postes et télécommunications (CSSPPT) dit s’inquiéter “de la menace que font planer les conditions de développement de l’UMTS sur la qualité et le prix du téléphone de demain et sur l’équilibre économique des entreprises du secteur”.La CSSPPT, créée en 1990 pour contrôler l’application de la loi dans le domaine des télécoms, estime que, en fixant dès décembre 1998 la date d’ouverture du réseau UMTS au 1er janvier 2002, l’UE “a été à l’origine du problème européen actuel”.
“Au vu de la douloureuse expérience du lancement de l’UMTS”, elle insiste sur “l’absolue nécessité” pour l’Etat “de disposer de laboratoires publics et de chercheurs indépendants capables de valider les annonces des équipementiers et des opérateurs”.Pour la CSSPPT, les ” initiatives nouvelles “ qui pourraient conduire à revenir sur des dispositions déjà appliquées dans certains Etats ne peuvent être prises qu’au niveau européen. Elle ” souhaite donc que le gouvernement français agisse comme un élément moteur et prenne contact avec les autres gouvernements de l’Union européenne pour que le Conseil et le Parlement européens, en accord avec la Commission, puissent se saisir rapidement du dossier et faire des propositions communes plus adaptées à la réalité de la situation “.Ces propositions ” devraient aller davantage dans le sens de la construction d’un marché européen et d’une économie européenne de l’UMTS, dont l’ouverture significative ne semble plus guère envisageable avant 2004 ou 2005 “, ajoute-t-elle.Pour mieux préparer la France à l’UMTS, elle “propose que l’on s’attache à développer, par tous les moyens et à des prix abordables par le grand public, une culture d’utilisation du haut débit sur le réseau fixe”.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.