Contrôlant 50 % du marché français des entrées en Bourse, EFI (Europe Finances et Industrie) veut passer à l’assaut des petites entreprises (7 à 8 milli
ons d’euros de chiffre d’affaires) pour lesquelles il n’existe pas de structure d’accueil adaptée. Louis Thannberger, PDG d’EFI, détaille sa stratégie.
Le Nouvel Hebdo :
Pourquoi la création d’Euroclass ? Louis Thannberger : On ne fait pas du neuf avec du vieux. Il faut inventer autre chose. La Bourse de Londres l’a déjà compris. Elle crée un nouveau marché pour les biotechnologiques. Francfort et Paris en sont toujours à panser les plaies de leur Nouveau Marché. Avec 40 introductions en Bourse, 2001 a été l’année la plus difficile.Combien d’entreprises européennes seraient intéressées par votre projet ? Des petites entreprises familiales en croissance à la recherche d’une valorisation et d’une liquidité de leur patrimoine et donc introductibles en Bourse pour financer leur développement, ce n’est pas ce qui manque.Quelle sera la structure du capital d’Euroclass ? D’un capital de départ de 5 millions d’euros [32,8 millions de francs, ndlr], il sera divisé en quatre quarts. France Finances et Industrie, que je préside, a déjà été rejoint par Aurel Leven, entreprise d’investissement et société de Bourse indépendante. Quelles seront les grands principes de fonctionnement de cette Bourse ? Cette Bourse électronique sera basée sur l’acclimatation. Les nouvelles sociétés cotées s’engageront à mettre 10 à 20 % de leur capital dans le public dans les deux premières années, faute de quoi, elles seront exclues. Nous comptons être opérationnels à la fin du premier semestre 2002. Notre siège social sera à Lyon.
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