Le Nouvel Hebdo :
Le net se démocratise. La cible internet s’est-elle banalisée ?Louis Rougier : Ce qui, à l’avenir, deviendra spécifique au net ne sera pas la cible, mais la manière de communiquer avec elle. La dernière étude de l’IAB, [Internet Advertising Bureau, ndlr] intitulée Net Impact et consacrée à l’efficacité de la publicité, a confirmé que le média internet joue moins sur la notoriété que sur l’image. C’est un média qui développe la proximité aux marques, et approfondit la relation avec le consommateur.Qui sont, de ce fait, les nouveaux bataillons du net ?Tout se joue encore à l’égard du commerce et de la publicité en ligne sur des axes simples comme la confiance/méfiance, l’équilibre utilité/passion ou transaction/communication dans la façon dont chacun vit l’internet. Ce rapport de l’utilisateur au média prime sur les variables sociodémographiques.Dans ces conditions, qu’est-ce qui fera mûrir le marché ?Il y a bien sûr l’évolution des mentalités à l’égard de la transaction en ligne. Le seuil de maturité d’un secteur d’activité dépend beaucoup du degré de confiance de la cible sur le média. La qualité des interfaces est l’autre élément clé pour faire mûrir le marché.
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