Le Parti socialiste a inscrit dans son programme pour l’élection présidentielle de 2012 l’abrogation de la loi Hadopi. Si un tel démantèlement provoquera certainement un tollé au sein de l’industrie du disque et du cinéma, un tel démantèlement n’émouvra pas forcément tous les artistes. En témoigne ce qu’est venu dire Louis Bertignac, ex-membre du groupe Téléphone, au micro de RMC (1), il y a quelques jours.
Le musicien se dit bien conscient d’être « téléchargé » illégalement, et revendique même, de fait, le droit de pratiquer lui-même. « Ooooh oui, ça m’est arrivé », dit-il, non sans humour. Pour lui, le piratage fait désormais partie du jeu, et la scène doit permettre de compenser le manque à gagner. Le disque, qui circule ou non illégalement, devient une simple « pub pour le concert ».
« A partir du moment où on ne va pas couper Internet et le piratage et que des trucs comme Hadopi sont royalement inutiles…, confie-t-il. Faut voir dans les faits, le piratage n’a pas ralenti du tout ».
(1) Groupe NextradioTV, comme 01net.
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