A la fin de l’année 1999, les utilisateurs de Domino/Notes étaient en France trois fois plus nombreux que ceux d’Exchange. Ce rapport était de quatre et demi deux ans plus tôt. Si Microsoft grignote son retard sur un marché en plein développement, il ne parvient cependant pas à déloger Lotus de sa place de numéro un. Les chiffres du quatrième trimestre le prouvent, même s’ils sont généralement favorables à la filiale d’IBM, qui boucle son exercice fiscal fin décembre. Sur cette période, Lotus a enregistré 460 000 nouveaux utilisateurs, contre 148 000 pour Microsoft. Pour justifier ce statu quo, Eric Ochs, directeur général d’IDC France, met en avant la réticence des PME/PMI à installer des solutions de messagerie et de travail de groupe. Ces entreprises n’ont pas permis de redistribuer les cartes. “De plus, contrairement à ce que l’on attendait, l’effet an 2000 a plutôt freiné les entreprises dans leurs choix technologiques et les a encouragées à continuer avec le même éditeur.” Une analyse confirmée par les résultats du programme de migration Super. Move, de Lotus : un tiers des utilisateurs cc:mail serait passé à Domino, nombre d’entreprises s’étant contentées de rustines an 2000
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