Cette nouvelle édition de Lotusphere s’est ouverte sans grande annonce technologique. Placée sous le signe de la transparence, All Zollar, CEO de Lotus, a fortement insisté, lors de son discours inaugural, sur la nécessité d’associer enfin le savoir aux individus pour parvenir à gérer convenablement la connaissance de l’entreprise et lui apporter ainsi plus de souplesse et de réactivité. “La connaissance de l’entreprise est opaque et inaccessible, nous lui apportons la transparence”, a-t-il déclaré, tout en ajoutant qu’“avec K.Station, chaque employé travaille en s’appuyant sur le savoir de tous les collaborateurs de l’entreprise “.
Raven refondu au sein de Lotus Knowledge Discovery
Raven a donc été en grande partie refondue au sein de Lotus Knowledge Discovery ?” composée de la K.Station et du Discovery Server ?” pour créer un outil de travail en groupe réellement innovant. L’ensemble des informations de l’entreprise sont agrégées et organisées en fonction de chaque utilisateur, et c’est au Discovery Server qu’incombe le rôle d’associer le bon contenu avec le bon utilisateur. La K.Station joue uniquement le rôle d’un portail d’intégration capable d’agréger les données fournies par le Discovery Server, les espaces collaboratifs construits via QuickPlace, les e-mails en provenance de Lotus iWeb Access, etc.Cette nouvelle offre est à n’en pas douter un concurrent de poids pour le portail Microsoft Sharepoint Portal, qui revendique le même type de fonctionnalités.
Lotus investit le marché des applications hébergées
Autre axe de développement : la location en ligne d’application et la fourniture de services Web. Baptisée Lotus Collaboration Services, cette nouvelle offre s’adresse aux utilisateurs finaux ainsi qu’aux développeurs. Elle met à disposition des entreprises SameTime, pour la messagerie instantanée, et Quickplace, pour la création à la volée d’espaces de travail en équipe. En proposant Lotus Collaboration Services en direct ou via des partenaires, Lotus semble avoir trouvé l’arme pour contrer Microsoft sur son terrain : la PME. Redécoupée en ” modules “, l’offre est disponible en ligne selon deux formules : la première consiste à louer une solution Lotus traditionnelle, la seconde permet à des développeurs de créer très rapidement un espace d’échange collaboratif et de l’intégrer à leur site.Cumulée, ces deux offres permettent d’attaquer Microsoft sur un marché où Lotus n’est que peu présent : les PME. Selon Emmanuel Obadia, responsable de Lotus France, “déjà plus de 100 communautés francophones ont été créées en mode ASP à l’aide de QuickPlace”. De quoi faire de l’ombre au programme BCentral de Microsoft qui peine à décoller.Dernier axe de développement : l’accès multicanal à l’ensemble des informations disponibles dans le serveur Domino. Everyplace Access agit comme une passerelle entre l’existant Domino ou K.Station, et permet aux utilisateurs de consulter leur compte à l’aide d’un terminal mobile WAP. Everyplace Sync permet de synchroniser agenda, compte e-mail, etc. et Everyplace Enterprise propose un environnement de développement pour ouvrir les applications existantes au WAP.Au final, loffre de Lotus prend un sacré coup de jeune, saluée à son annonce par les nombreux utilisateurs présents sur le salon.
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