Dans un contexte de globalisation de l’économie, les technologies de travail collaboratif développées par Lotus trouvent toute leur place dans la stratégie e-business d’IBM. Le nouveau terrain de la compétition se déplace inéluctablement vers le commerce électronique. “Parmi les entreprises présentes sur ce marché, on trouve des sociétés qui détiennent un savoir-faire dans leur métier, mais qui ont peur de franchir le pas. D’autres sont nées avec cette nouvelle économie et ont un développement très rapide“, constate Emmanuel Obadia, directeur de la communication et de la stratégie de la région ouest. “La taille de l’entreprise n’est plus, aujourd’hui, un atout, poursuit-il. Dans les grandes structures, on enregistre des dysfonctionnements dans l’environnement du partage des connaissances.“Autant de constats qui ont poussé Lotus à se recentrer sur son c?”ur de métier : la fourniture d’une infrastructure de messagerie et de collaboration avec l’intégration, grâce à Domino, des outils distribués ; la gestion des connaissances ; les applications collaboratives pour l’e-business ; et l’hébergement d’applications (via l’ASP Solution Pack).
Le zéro papier pour après-demain
Pourquoi, alors, cette association avec Xerox, spécialiste du document papier ? Pour Lotus, il s’agit d’inciter les sociétés, dont les employés utilisent surtout le papier pour transmettre leurs connaissances, à passer aux médias électroniques. Un défi si l’on se réfère aux résultats de récentes études. Le Delphi Group estime ainsi que 24 % de la connaissance des entreprises est actuellement disponible sous la forme de papier. Dataquest, lui, souligne que ces cinq dernières années, le volume de documents a doublé dans l’univers professionnel. Enfin, le GartnerGroup évalue à dix heures par semaine le temps ” perdu ” par les collaborateurs à gérer leurs documents papier.
Une mise en ?”uvre aisée et rapide
De son côté, Xerox cherche à se positionner sur l’intégration des documents papier aux systèmes d’information, car les analystes prévoient que le marché de la copie va passer, entre 1998 et 2002, de 29 % à 20 % alors que les documents numériques et l’impression réseau vont croître respectivement de 20 et 25 %. En réduisant l’utilisation du support papier, les outils de gestion documentaires favorisent l’installation de serveurs d’images et des moteurs de workflow, ainsi qu’un gain de productivité.La solution KnowledgeShare, proposée par Lotus et Xerox, s’adresse aux PME et aux divisions des grandes entreprises et met l’accent sur son coût et sur sa facilité de mise en ?”uvre et d’utilisation.Elle s’appuie sur la plateforme numérique multifonction Xerox Document Center, qui scanne, télécopie, photocopie et imprime au sein d’un réseau, via le logiciel de routage de documents numérisés, Cobra Image Router, de l’éditeur de Floride, Cobra. La gestion du document électronique est ensuite assurée par Lotus Domino.Doc. L’intégration de Windows Explorer était annoncée pour cet été. Elle doit comprendre des fonctions de collaboration et de discussion en ligne grâce à Lotus SameTime. Au sein de cet environnement, différentes icônes permettent d’identifier les utilisateurs selon leur statut et leur rôle dans le processus d’édition et de révision du document.
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