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L’organisme de standardisation UCC avale RosettaNet

L’un des principaux organismes normatifs de l’EDI veut étendre l’adoption du XML.

L’Uniform Code Council (UCC), l’un des principaux acteurs mondiaux de la standardisation industrielle, a annoncé sa fusion avec RosettaNet, organisme dédié à la normalisation des échanges électroniques dans les industries de haute technologie.RosettaNet, qui collaborait avec l’UCC depuis 1998, poursuivra ses activités comme filiale indépendante de l’organisme. Toutefois, ses travaux bénéficieront à la fois de la notoriété, de la crédibilité et de la stabilité financière de ce dernier. Fondé en 1969, l’UCC est, en effet, l’un des organismes de standardisation les plus puissants du monde.Connu en particulier pour avoir introduit l’UPC (Universal Product Code) et sa transcription sous forme de code-barres en 1973, l’UCC a, depuis, débordé de son domaine initial, la distribution agroalimentaire, pour couvrir aujourd’hui vingt-trois secteurs d’activité et rassembler plus de deux cent cinquante mille entreprises membres. Si l’on y ajoute ceux de son équivalent européen (l’EAN, European Article Numbering), avec laquelle il collabore étroitement, près de un million d’entreprises dans le monde entier bénéficient de ses travaux de normalisation, en particulier dans le domaine de l’EDI (échange de données informatisé).Cet accord est le bienvenu pour RosettaNet, qui souffrait de la conjoncture. Celle-là avait, en effet, quelque peu refroidi l’enthousiasme initial, et le ralentissement du rythme des adhésions hypothéquait l’avenir de travaux et de développements coûteux.Spécialisé dans le secteur des hautes technologies, RosettaNet avait déjà su rallier plus de quatre cent cinquante entreprises, dont la plupart des éditeurs spécialisés dans le commerce électronique, et même des Etats comme Taïwan, la Malaisie ou Singapour, qui en ont fait une lingua franca pour leurs entreprises high-tech.En absorbant RosettaNet, l’UCC s’implante sur un secteur dynamique et acquiert un savoir-faire technologique qui profitera sans doute à l’évolution de l’EDI vers les échanges au moyen du XML qu’il se doit d’accompagner.

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Jean-Baptiste Dupin