Le clavier et l’écran du poste de travail restent les interfaces dominantes. Une désignation plus directe peut se faire avec un stylet ou un écran tactile. Mais l’utilisation de ces techniques reste limitée à des appareils spécifiques. Typiquement, les interfaces s’appuyant sur le clavier et l’écran utilisent copieusement des symboles, qui prennent le plus souvent la forme d’icones. A l’origine simples raccourcis statiques, ceux-ci ont gagné en finesse et en sémantique. Si l’écran du poste de travail s’élargit régulièrement, celui des appareils mobiles reste toujours de taille réduite. Il faut donc décliner les icones selon les environnements. Car, dans tous les cas, l’objectif est le même : l’utilisateur doit toujours pouvoir les manipuler simplement.Toutefois, quand la quantité d’informations augmente, des représentations graphiques faisant appel à toute la richesse de la perception visuelle s’imposent.
De nouveaux modes d’interaction
Séduisante a priori, la 3D pose, en pratique, des problèmes d’interprétation. D’après Dominique Pouliquen, responsable marketing des produits graphiques chez Ilog, “l’usage de la 3D se restreint à certaines applications financières et scientifiques”. Les graphiques en deux dimensions peuvent fournir des niveaux d’information précis grâce à des outils complémentaires, comme une loupe locale, par exemple, qui zoome sur une partie de graphique.Amené à gérer de multiples applications, l’écran du poste de travail est devenu un environnement complexe. Les changements fréquents de contexte nuisent à l’efficacité, comme les interruptions liées à l’arrivée de messages électroniques. Pour en fluidifier la gestion, la toute jeune société Avant Messaging propose le logiciel TapasMail : à l’arrivée d’un message, une image spécifique – la photo de l’expéditeur, par exemple – s’affiche au-dessus de la fenêtre courante avec le nom de l’expéditeur et le sujet du message. Si l’utilisateur réagit dans les cinq secondes, il peut lire le contenu et éventuellement y répondre. Sinon, l’image disparaît en dessous de sa fenêtre courante pour un traitement ultérieur.Autre souci fréquent, l’organisation hiérarchique habituelle des données personnelles ne répond pas aux besoins d’exploitation courants. Quelques outils commencent à proposer une organisation associative des documents électroniques autour de concepts. C’est le cas de PersonalBrain, de la société The Brain Technologies Corporation. Certaines activités font appel à des informations très diverses selon les étapes. Dans le domaine de l’innovation technique, les étapes de formulation d’un problème et de conception d’une solution pratique mettent en ?”uvre des interactions fort différentes. Un produit d’aide à la conception industrielle comme TechOptimizer, d’Invention Machine, propose des interfaces variées selon les modules : entrée par schémas, présentation par illustrations légendées et séquences vidéo, explica- tions textuelles ou graphiques de tendances.
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