Pour favoriser les échanges électroniques, les marchés internationaux doivent se doter d’une devise numérique indépendante des économies nationales et l’or semble tout indiqué, affirme la société e-Gold.” Dans le passé, il n’y avait pas assez d’or pour financer les guerres, mais aujourd’hui, il y en a plus qu’assez pour financer les transactions commerciales “, a déclaré mardi à Reuters Douglas Jackson, PDG de la société implantée sur l’île antillaise de Nevis.La firme, qui a mené 3,2 millions de transactions depuis novembre 1996 à travers son réseau, propose de convertir l’or ?” conservé dans les coffres d’un tiers pour des raisons de sécurité ?” en une monnaie virtuelle baptisée e-gold.La plupart des transactions opérées avec l’e-gold ont été le fait de petites sociétés américaines, canadiennes, anglaises ou australiennes, qui y ont vu un moyen d’éviter les délais de transaction que nécessite la carte bancaire.” Nous avons également reçu des signes d’intérêt de la part de pays qui possèdent une monnaie faible, mais où la pénétration d’Internet est forte, particulièrement la Malaisie et la Nouvelle-Zélande “, a précisé Douglas Jackson.L’inventeur de l’e-gold y voit par ailleurs le moyen pour les banques centrales de mobiliser leurs réserves d’or. “Les banques centrales et le FMI sont assis sur des milliers de tonnes dor, qui constituent la plus grande partie de leurs actifs, mais qui ne peuvent être utilisées pour des transactions de capitaux “, a conclu Douglas Jackson.
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