L’Assemblée nationale et le Sénat ont voté, le 8 février, le nouveau projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi 2), qui permet à l’administration de bloquer l’accès à un site “ manifestement ” pédopornographique, sans passer par un juge. Le nouveau délit d’usurpation d’identité est passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. Loppsi 2 autorise par ailleurs l’installation de mouchards informatiques par les forces de l’ordre et renforce la vidéosurveillance et l’usage des bracelets électroniques. La Quadrature du Net parle de “ violation de la liberté d’expression et de communication ”, et les syndicats CFE-CGC et Unsa-Télécoms de France Télécom d’une “ mise à mal des principes fondamentaux d’Internet ”.
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