01net. : Quel enseignement principal avez-vous tiré de l’édition 2004 ?
Benoît Sillard : Sans revenir sur le succès de l’opération, une chose nous a particulièrement frappé l’année dernière : le besoin d’information. Nous avons été assaillis de mails et de coups de téléphone, et nous nous sommes aperçus de la nécessité d’approfondir le travail de communication. C’est pourquoi, cette année, nous avons mis en place un blog, qui permet une véritable interactivité, et publié un magazine spécifique. Il a été financé par les partenaires et sera diffusé à 1,5 million d’exemplaires lors de la rentrée universitaire.
Parmi ces questions, quelles étaient celles qui revenaient le plus souvent ?
Tout d’abord, les gens voulaient savoir s’ils pouvaient trouver moins cher. La réponse est oui. L’opération n’a pas vocation à diffuser du matériel premier prix, bradé ou déstocké, mais du matériel bien adapté aux besoins des étudiants. Le label Mipe est un label qualité/prix.
Une autre question essentielle était : ‘ Pourquoi les produits ne sont-ils pas disponibles en grande distribution ? ‘ C’était effectivement une des failles de l’opération l’année dernière, et c’est pourquoi de grandes enseignes nous ont rejoints cette année.
Comment le ministère peut-il s’assurer que les partenaires jouent bien le jeu ?
Nous procédons à des contrôles, dans la mesure de nos moyens, pour vérifier que les configurations proposées correspondent bien au cahier des charges. Si nous constatons une anomalie, nous demandons au partenaire de revoir sa copie sous peine de se voir retirer le label.
L’année dernière, quatre ou cinq configurations seulement, sur la centaine proposée tout au long de l’opération, ont nécessité ce genre de réajustement. Et puis la concurrence joue à plein : si l’un des partenaires triche, les autres le signalent et tout rentre dans l’ordre. Globalement, autant pour les offres informatiques que pour les offres financières, il y a entre les partenaires une émulation qui profite aux étudiants.
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