Big Brother est toujours bien vivant aux Etats-Unis. Sur ordre d’un juge, l’opérateur Verizon remet chaque jour les relevés des communications téléphoniques de l’opérateur Verizon au service de renseignement américain de la puissante et secrète agence fédérale NSA (national security agency)
Le quotidien britannique The Guardian a obtenu copie de de l’ordonnance qui contraint Verizon à remettre quotidiennement, du 25 avril jusqu’au 19 juillet 2013, toutes les méta-données relatives aux relevés des communications domestiques ou des appels des Etats-Unis vers l’international.
Les données transmises à la NSA incluent la durée et l’heure des appels, le numéro de l’identifiant IMEI (dans le cas d’un mobile) mais ni le contenu des appels, ni les coordonnées personnelles des abonnés de l’opérateur.
Ces informations prouvent que l’espionnage et la surveillance de la population américaine, initiés à la suite des attentats du 11 septembre 2001, perdurent encore sous la deuxième présidence d’Obama.
Dans l’affaire révélée par le quotidien britannique, c’est l’envergure de la collecte des informations qui surprend, puisque l’ordonnance du juge concerne tous les abonnés d’un opérateur, sans distinction.
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