A leurs débuts, les navigateurs étaient des logiciels comme les autres… payants. Dès que Microsoft décida d’attaquer ce marché, tous, Netscape en premier, furent contraints de se ranger dans le camp de la gratuité. Le norvégien Opera y adhère à son tour avec la nouvelle version pour Windows de son navigateur qui ne coûte désormais plus l’ombre d’un dollar.Venu tardivement sur le marché, Opera a su se constituer l’image d’un second couteau de luxe, réclamant la somme de 300 francs à ses utilisateurs. Pas grand-chose mais, malgré tout, beaucoup trop dans le monde ” gratuit ” d’Internet.Gratuit, Opera 5.0 ne l’est qu’à la mode Web : l’internaute consentant devra accepter la présence d’un bandeau publicitaire dans l’interface graphique du navigateur. S’il se révèle allergique à cette solution, l’utilisateur pourra toutefois verser 39 dollars à l’éditeur pour retrouver une version plus classique d’Opera.La version 5.0 vaut plus par ses changements marketing que technologiques. Elle conserve ses qualités habituelles comme sa petite taille (2 Mo de téléchargement ou 7 Mo en incluant Java). Et elle continue tout de même à se présenter comme plus rapide et plus conforme aux standards du Web que la concurrence.
Certains sites seront difficilement accessibles
Un client de messagerie instantané a été ajouté, censé permettre de dialoguer aisément avec les utilisateurs d’ICQ. Le tout en anglais, mais l’éditeur devrait sortir des versions traduites de son navigateur dans les prochains mois.Le navigateur conserve toutefois le principal défaut de ses versions précédentes : ne pas être Internet Explorer. De plus en plus de pages Web sont développées en fonction des technologies du navigateur de Microsoft, tenant parfois compte de celles de Netscape, mais guère au-delà. Certains sites seront donc difficilement accessibles aux utilisateurs d’Opera.La gratuité permettra toutefois aux curieux de découvrir le navigateur norvégien. Et aux possesseurs de PC anciens, incapables de supporter la lourdeur des versions actuelles d’Internet Explorer ou Netscape Navigator, de disposer d’une alternative légère.
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