Tous les spécialistes en sont convaincus, le monde de l’Open Source est en ébullition. 54 % des personnes interrogées par TechMetrix (techmetrix.com) estiment que cete effervescence va provoquer un changement radical dans le paysage du logiciel. 250 000 contributeurs (développeurs, testeurs, documentalistes), répartis dans le monde entier, sont déjà sur le pied de guerre (les États-Unis, mais aussi l’Allemagne arrivent en tête des pays les plus représentés. Source : ibiblio.org/osrt/develpro.html). Le besoin en matière de système de collaboration, de tracking, d’échanges… va tout simplement devenir énorme !Ce nouvel afflux de demandes coïncide justement avec la disponibilité d’une large panoplie de logiciels de qualité couvrant pratiquement tous les secteurs de base, sans barrière d’accès au niveau budgétaire et sans contraintes d’utilisation par des licences absurdes. Ceux qui respectent les standards les plus ouverts et les plus répandus sont du coup forcément mieux placés que ceux qui restent dans une logique “propriétaire et fermée”, notamment pour s’interfacer avec l’existant.Mais ce qui accélérera définitivement l’adoption des logiciels Open Source comme composants de base des projets e-business concerne le ralliement massif des prestataires de services. Pour tous les intégrateurs, il y a en effet une grande différence entre utiliser une boîte noire, ce que sont en fait les logiciels propriétaires, et recourir aux projets Open Source qui sont, eux, complètement transparents et ouverts. Vis-à-vis des clients, le développeur/intégrateur doit être en mesure d’assurer la bonne fin du projet. Cette garantie réside essentiellement dans le niveau de compétence et dans la maîtrise technique réelle affichée sur telle ou telle solution. Or, cette maîtrise sera toujours plus facile à acquérir sur les logiciels Open Source. Pour une raison simple : les systèmes propriétaires gardent leurs codes internes inaccessibles.Avec les outils Open Source, la latitude d’intervention des intégrateurs se révèle bien plus grande. Sans accès au code source, pas de cercle vertueux découlant de la “très grande exposition” et du peer review. La qualité reste donc, au mieux, limitée, et les évolutions lentes. On se retrouve tributaires des services de support débordés et faiblement compétents des éditeurs, juste capables d’enregistrer nos plaintes et de répondre “attendez le prochain service pack, cela devrait aller mieux”.Aujourd’hui, de plus en plus de projets Open Source fleurissent auprès de sociétés de services telles que Microstate, Mortbay Consulting, Diamond Technology Partner, Egrail, Metatdot, Akopia, ArsDigital, Semiotek et consorts, avec des solutions allant du serveur d’application Java à l’outil de groupware en passant par le système de gestion des incidents. La France suit également cette voie à l’image d’Atrid (avec Mioga), d’Aurora (avec Midgard) ou de SQLI (avec Interligo). Restez à lécoute !* Vice-président/Groupe SQLI
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