Les partisans du logiciel libre sont plus que jamais divisés. Au centre des débats, la question du modèle de licences. Ou, plus précisément, de la lutte contre leur prolifération, leur nombre étant évalué à une cinquantaine.Un comble quand on sait que l’un des buts initiaux de l’open source reposait justement sur une simplification de cette question face aux problèmes soulevés par le logiciel propriétaire.C’est pourquoi des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour réduire le nombre de ces licences. Car leur multiplication engendre une cacophonie telle qu’il est parfois impossible de partager le code entre des
logiciels assujettis à des régimes différents. Même s’ils sont considérés comme faisant partie de la communauté open source.Indirectement, c’est l’OSI (Open Source Initiative), l’organisme en charge de la validation des licences, qui est pointé du doigt. Les tensions se sont exacerbées lorsque Sun a soumis à cet organisme sa CDDL (Common
Development and Distribution License).Après de longues hésitations, l’OSI a finalement validé la demande du père de Java. Mais, peu après, Eric Raymond, le patron de l’organisation, a préféré lâcher les rênes de l’organisme. Le 31 janvier dernier, Russ
Nelson lui a donc succédé. Le 1er mars, nouveau coup de tonnerre. L’organisme change à nouveau de patron, sans fournir d’explications. C’est Michael Tiemann qui prend les commandes… par intérim.Et l’organisation rappelle que sa tâche sera de se focaliser immédiatement sur la question des licences. Il est plus que temps.* Chef d’enquête à 01 Informatique
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