L’annuaire LDAP (Lightweight Directory Access Protocol), l’un des soubassements majeurs des applications extranet ? Encore faudrait-il résoudre les problèmes d’interopérabilité. Car si LDAP, en tant que méthode d’accès aux annuaires, s’est imposé comme un standard nécessaire, il n’est en rien suffisant pour fédérer les annuaires d’une entreprise étendue ou faire communiquer les annuaires d’entreprises liées par des relations ” business to business “. La raison en tient à la façon quelque peu propriétaire dont les fournisseurs interprètent LDAP, l’enrichissent fonctionnellement et y greffent leurs propres extensions, quitte à soumettre ultérieurement ces ajouts à standardisation. Rapprocher les annuaires LDAP a conduit les éditeurs sur deux pistes de travail : d’une part, le développement de passerelles de communication (la tentative la plus achevée en la matière étant DirXML de Novell, sortie en version 1 en septembre dernier), et, d’autre part, la coopération en vue d’harmoniser les développements LDAP.Et c’est ainsi que l’on retrouve l’Open Group, le gardien des spécifications Unix, au front de ce nouveau chantier des technologies ouvertes. Pour être exact, la relance des travaux sur l’ouverture des annuaires LDAP doit beaucoup à certains fournisseurs, qui, en 1999, s’étaient réunis au sein du DIF, le Directory Interoperability Forum. Et ce dans l’objectif de mettre au point des spécifications et des kits de développement, et de réfléchir à l’utilisation de XML en tant que vecteur d’échange interannuaires. Dès sa naissance, le forum DIF avait étroitement coopéré avec l’association Open Group. Ce partenariat s’est conclu de façon très logique en juillet dernier par la fusion du DIF avec le groupe de travail ” Directory ” de l’Open Group. Aux thèmes de travail du DIF, l’Open Group a rajouté ses préoccupations propres (certification LDAP 2000, passerelles avec DCE, intégration des postes mobiles, etc. ). L’association semble bien partie pour jouer un rôle de forum élargi dans la mesure où elle coordonne ses travaux avec ceux de l’IETF (responsable du devenir du protocole LDAP) et où elle fait travailler Microsoft aux côtés des IBM, Lotus, Oracle, Novell et autres iPlanet. Ce que n’avait pas réussi à établir le DIF.
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