Véhicule de plus en plus privilégié de l’information qui transite en son c?”ur, le métalangage XML devient un véritable espéranto du numérique. Il est en particulier la pierre angulaire des architectures distribuées de demain, les services web, desquels les éditeurs comptent bien tirer une part substantielle de leurs revenus futurs. Reste à manipuler les quantités de données non structurées afférentes.En ce qui concerne la gestion des documents dans une optique de GED, par exemple, et la présentation des données, les différents outils répondent déjà à la demande. Il restait un obstacle : la capacité de traiter des données XML pour des processus transactionnels lourds, une fonction indispensable si l’on veut promouvoir les services web.Après deux ans de bricolage, les Oracle, IBM et consorts tentent de répondre une bonne fois à cette problématique. Dans notre dernier comparatif (lire DM&R n?’481), Oracle et IBM étaient au coude à coude.En surmontant l’obstacle du traitement natif des données XML, Oracle prend aujourd’hui une bonne longueur d’avance, IBM avec Xperanto semblant, a priori, en retrait et Sybase faisant, pour sa part, plutôt preuve de suivisme. Avec SQL Server, Microsoft, malgré quelques récents progrès, semble dépassé.Quant aux moteurs nativement XML, ils devront sans doute se contenter de référencer les données des sites web à contenu, de manière isolée. Quoi qu’il en soit, l’avancée est majeure et signe, une fois pour toutes, l’avènement du protocole ouvert quest XML.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
