Déjà, à leur époque, les jeux vidéo avaient été le levier de progrès techniques, qui avaient ensuite rejailli sur le monde professionnel. Aujourd’hui, ce levier pourrait être le ‘ digital entertainment ‘, tous ces
nouveaux usages autour du mobile, du haut débit et du multimédia.Côté fournisseurs, la bagarre se focalise sur la passerelle, l’objet, celui qui fera le lien entre ces techniques : sera-t-il PC, tablette, téléphone, PDA, télévision, console de jeux… ? Le grand salon allemand de
mars, le Cebit, a été le point de départ de cette nouvelle ère avec des fournisseurs d’origines aussi diverses que Sony, Nokia ou Microsoft ?” pour n’en citer que trois ?”, proposant qui sa console qui son mobile
pour pouvoir à la fois communiquer, se connecter à internet et jouer de la musique et de la vidéo.La stratégie respective des trois fournisseurs en question est assez symbolique de cette focalisation sur l’objet : la télévision pour Sony, le téléphone pour Nokia, le PC pour Microsoft. C’est évidemment une vue très
réductrice du marché global, qui, actuellement, présente le plus fort potentiel.Convergence. Le mot revient à la mode. Sony, par exemple, propose sur son dernier téléphone un jeu issu du film Men in Black II, produit par sa division cinéma, qui, elle-même, l’avait déjà décliné sur sa
console Playstation.Alors, quel bénéfice l’entreprise utilisatrice va-t-elle pouvoir retirer de tous ces projets ? Personne n’a encore la réponse à la question. Et c’est bien là tout le problème. Verra-t-on bientôt deux mondes
s’opposer ?Plutôt que de plancher sur la convergence des objets, ne ferait-on pas mieux d’imaginer la convergence des usages du travail et des loisirs ? Comme disait Martin Luther King : ‘ La plupart des gens regardent
le monde tel qu’il est et se demandent : pourquoi ? Moi, je regarde le monde tel qu’il devrait être, et je me dis : pourquoi pas ? ‘* Directeur de la rédaction de 01 Informatique
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
