“Selon les critères en vigueur, cela s’appelle de bons résultats. La crise est enterrée pour nous, c’est un retournement complet en neuf mois. La réaction de la Bourse ? Nous n’attendons aucune logique de la part des marchés. Fin juin, nos fonds propres atteignent 15,8 millions d’euros, et notre capitalisation passe sous les 15 millions. Je ne ferai pas d’autre commentaire”, lâche Bruno Vanryb. Le PDG fondateur de BVRP annonce un retour à l’équilibre au 1er semestre, fruit du virage pris l’an dernier, avec la cession de l’activité télémarketing. Secon- de étape du redéploiement, BVRP se donne deux priorités : le développement de logiciels “innovants” sur les marchés porteurs de la sécurité et du sans-fil, et la réédition de logiciels américains. Sur ce terrain, le Français veut devenir leader mondial, objectif qui passe par la reprise aux États-Unis. Bruno Vanryb a une cible : une société “de taille significative, dont le rachat n’abîmerait pas notre structure”. Lopération se conclurait avant fin 2002.
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