Global One vient de lancer dans l’Hexagone son offre VPN sur IP. “ Une quinzaine de grands comptes sont déjà clients, dont une multinationale française, ce qui représente plus de 2 500 sites de prises de commandes“, affirme Danny Côté, directeur de la division Data et IP Network Services, de Global One. Aux côtés de France Télécom Entreprises, il ciblera les grands comptes avec des réductions d’au moins 10 % sur les tarifs habituels VPN sur ATM et relais de trames.Le réseau VPN IP de Global One gère soixante-cinq points de présence sur trente-cinq pays. Des interconnexions sont possibles à une trentaine d’autres pays. Ses composantes fédèrent un agrégat de réseaux. En Europe, Global One s’appuie sur le réseau paneuropéen de France Télécom LD, alors qu’aux Etats-Unis, de nombreux opérateurs partenaires sont mis à contribution. Quant à l’Asie, elle est desservie par les capacités louées sur le câble sous-marin SEA-MEA-We 3.
Onze centres d’hébergement en cours de construction
L’implémentation s’articule, à sa périphérie, sur des routeurs Cisco 7507 et 7513. Les protocoles plébiscités sont MPLS (Multi Protocol Layer Service) pour la qualité de service, et IPSEC pour la sécurité. Le premier est décliné en fonction de trois niveaux croissants de garantie d’acheminement. Le second met en ?”uvre des services de tunneling pour les échanges entre des passerelles VPN. Il n’y a cependant pas d’offre standard de chiffrement des paquets d’information. Le c?”ur du réseau VPN s’appuie, pour la partie française, sur l’héritage des commutateurs Passport de Nortel, pour la couche Transport.Outre un service de supervision sur site des routeurs, Global One fournit un reporting basé sur le logiciel de l’éditeur Perform. Les prestations d’hébergement recoupent l’offre VPN. A ce titre, sur les onze centres d’hébergement en cours de construction par Global One, quatre seront lancés début 2001. “La demande de VPN sur IP connaît une croissance explosive de plusieurs centaines de pour cent “, poursuit Danny Côté. Celles sur ATM et sur relais de trames ne croissent plus respectivement que de 30 % et 40 %.Cette montée en puissance, intervient après que France Télécom a fait le ménage au sein de cette filiale. A la suite de ce réaménagement, Daniel Caclin, issu de Transpac, a été placé à la tête de la filiale et sept cents salariés ont été transférés. Sur le papier, Global One et Transpac ne font plus qu’un. Ce qui facilitera la commercialisation. Global One entend profiter des déboires financiers des opérateurs européens, dont BT et Deutsche Telekom. Son plus sérieux concurrent, notamment en termes de couverture internationale, serait Equant, pressenti pour être racheté par France Télécom.
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