Depuis trois ans maintenant, des constructeurs comme IBM, Wyse, RealTronic ou Eizo annoncent l’avènement du client léger dans l’entreprise. Mais en dépit de toutes les critiques qu’il suscite, c’est bien le PC qui reste la référence absolue. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette appréhension des responsables informatiques vis-à-vis du client léger. La plus évidente est le prix. Certes, l’architecture des clients légers est un modèle de simplicité pour l’administrateur, car ils ne sont finalement que des émetteurs-récepteurs sur le réseau, limités, de par leur faible puissance, à de simples traitements de saisie ou de petite bureautique. Ils ne disposent généralement d’aucun moyen de sauvegarde interne et, pour la plupart, ne peuvent pas fonctionner de manière autonome. Pourtant, ces ordinateurs allégés se révèlent presque aussi chers qu’un PC traditionnel. De plus, ils réclament une parfaite stabilité du réseau, ce qui ne va pas toujours de soi dans les entreprises. Mais la donne change depuis quelques mois.
Des terminaux en quête d’autonomie et de mobilité
Les progrès technologiques ont été tels que les clients légers sont désormais dotés de processeurs puissants et d’une grande quantité de mémoire, leur conférant une capacité de traitement importante. Côté connexion, la majorité des nouveaux modèles autorisent plusieurs modes de communication : Ethernet (10/100 Mbit/s généralement), TCP/IP et point-à-point. Autre progrès récent, les clients légers se diversifient et montent en gamme. Désormais, les constructeurs proposent des modèles construits autour d’un moniteur TFT, avec toute l’électronique et les connecteurs embarqués. Plus surprenant, certains, à l’image de Cisco, transforment leurs téléphones IP dotés d’un petit écran LCD en clients légers par simple ajout d’un logiciel sur le centre d’appel. Citrix, de son côté, travaille actuellement sur l’adaptation du mode client léger à la téléphonie portable. Les constructeurs offrent maintenant de l’autonomie à leurs appareils en leur intégrant un OS embarqué (Windows CE 3. 0 Embedded, le plus souvent) et un navigateur. Sans connexion au serveur, le client léger devient alors un terminal Internet. Enfin, ce sont les FAH qui se tournent aujourd’hui vers les clients légers, qui leur permettraient de fournir aux entreprises des solutions complètes, allant de l’application au terminal, sans qu’aucune intervention des responsables informatiques ne soit nécessaire.
Les principaux fournisseurs de clients légers | ||||||||||||
Constructeur | Modèle | Processeur-Mémoire vive | Protocole de communication | Mise en réseau | OS intégré | Prix ht | ||||||
Wyse | Winterm 3630LE | Pentium/nc | ICA/RDP | TCI/IP, Ethernet, PPP | Windows CE | 12 640 F (1 927 €) | ||||||
Winterm 1200LE | Pentium/nc | ICA | TCI/IP, Ethernet, PPP | Non | 3 300 F (503 €) sans écran | |||||||
Compaq | Deskpro T1000 | Cyrix Media GXm 233 MHz/32 Mo | ICA/RDP | TCI/IP, Ethernet, PPP | Windows CE | 4 350 F (663 €) sans écran | ||||||
Deskpro T1500 | Cyrix Media GXm 233 MHz/72 Mo | ICA/RDP | TCI/IP, Ethernet, PPP | Linux | 7 120 F (1 085 €) sans écran | |||||||
IBM | NetVista N2200 | Cyrix Media GXm 233 MHz/96 Mo | ICA | TCP/IP, Ethernet | Linux | 5 150 F (785 €) sans écran | ||||||
NetVista N2800 | Pentium 266 MHz MMX/64 Mo | ICA | TCP/IP, Ethernet | Linux | 6 150 F (937 €) sans écran | |||||||
NCD | ThinStar 232 | Pentium 166 MHz MMX/32 Mo | ICA/RDP | TCI/IP, Ethernet, PPP | Non | 4 970 F (758 €) sans écran | ||||||
ThinStar 400 | Pentium 166 MHz MMX/32 Mo | ICA/RDP | TCI/IP, Ethernet, PPP | Windows CE | 5 500 F (838 €) sans écran | |||||||
Eizo | eClient 531L | Mips compatible 64 bits Risc-168 MHz/32 Mo | ICA/RDP | TCI/IP, Ethernet, PPP | Windows CE | 9 500 F (1 448 €) | ||||||
RealTronic | RS Lite | Pentium/32 Mo | ICA/RDP | TCP/IP, Ethernet | Non | 4 290 F (654 €) sans écran | ||||||
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