Les stars de cette rentrée seront indéniablement les collectivités territoriales. Pas très sexy a priori, si l’on s’en tient à leur image d’immobilisme. Mais faute de combattants, c’est bien vers elles que tous les regards se pointent pour redynamiser une France devenue atone. Le mouvement de décentralisation qui se dessine les place aux avant-postes de la relance des investissements. Leur action sera déterminante pour redonner un nouveau souffle au développement des nouvelles technologies porteuses de croissance, de création d’emplois et de dynamique sociale. C’est aux collectivités territoriales qu’il revient de développer les infrastructures laissées en jachère par des opérateurs privés exsangues, à elles aussi d’initier le citoyen-consommateur aux NTIC par leur travail de proximité, à elles encore d’évaluer les besoins pour construire le territoire numérique de demain. L’ampleur de la tâche est aussi lourde que soudaine. Elles auront besoin d’aide. De la part des administrations centrales qui devront rogner sur certaines de leurs prérogatives. Mais aussi des opérateurs privés qui n’ont pas beaucoup dautres alternatives pour soutenir leur activité.* rédacteur en chef adjoint
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